Le sport est partout !
à Sochi pour les jeux olympiques..
........à Aveize, ce dimanche avec le 4è Bike & Run...
................à la médiathèque avec une sélection de romans sur le sport.
- "Courir" de Jean Echenoz, portrait tout en sueur et en muscles de Zapotek.
- "Poids léger" d'Olivier Adam, où Antoine agit dans la vie comme sur le ring.
- "Jouer juste" de François Bégaudeau, un roman sur les apprentissages nécessaires de la vie, même au foot.
- "La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives" de Philippe Delerm, de toutes petites madeleines qui nous replongent dans les émotions ressenties lors de petits et grands gestes sportifs.
- "Tête de moi" de Jean-Noël Blanc, des Nouvelles révélant le sport sous un angle inhabituel, sans triche.
"Ce nom de Zatopek qui n’était rien, qui n’était rien qu’un drôle de nom, se met à claquer universellement en trois syllabes mobiles et mécaniques, valse impitoyable à trois temps, bruit de galop, vrombissement de turbine, cliquetis de bielles ou de soupape scandé par le k final, précédé par le z initial qui va déjà très vite : on fait zzz et ça va tout de suite vite, comme si cette consonne était un starter. Sans compter que cette machine est lubrifiée par un prénom fluide : la burette d’huile Émile est fournie avec le moteur Zatopek."

" Le gamin devait avoir seize ans, pas plus. Il s'appelait Karim. Je le connaissais de vue, Chef le tenait pour un des plus sûrs espoirs du club. Il s'est mis à me tourner autour et à décocher des petites droites, il avançait et je ne pouvais rien faire contre ça, je devais rester concentré et anticiper ses coups, ses poings heurtaient mes gants et parfois mes avant-bras. J'ai tenu un round sans qu'il parvienne à me toucher. Chef m'a dit que je me débrouillais pas mal pour une épave. "
"Jouer juste, dit-il, jouer juste doit seul vous importer. En ce moment vous ruminez, je parle à des vaches, ce n'est pas gratifiant. Vous vous dites que nous n'en serions pas là si l'arbitre avait sifflé la faute sur Frédéric au départ de l'action qui a amené leur égalisation, vous vous dites que le match serait déjà plié si sur ce même but un faux rebond n'avait pas trompé Mickaël, vous vous dites que si le vent, si l'état de la pelouse, si le destin, si un battement d'ailes de papillon à Pékin, vous vous dites plein de choses mais c'est mal vu et mal pensé. La vérité, je vous le dis avec toute la courtoisie due à qui écoute, la vérité est que vous avez cessé de jouer juste".
"Tour des Flandres. Gand-Wevelgem. Amstel Gold Race. Flèche Wallonne. Liège-Bastogne-Liège. Ce n'est plus tout à fait l'hiver, mais c'est tellement au nord."
C'est au foot que j'ai compris que chaque homme à un poids. Un poids moral.
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